Mars 2018
thème : « La parentalité »
Faire face à l’éducation d’un enfant requiert toute une série d’aptitudes dont il s’agit de vérifier la présence ou non. Elles sont d’abord physiques : possibilité de porter le bébé, de coordonner ses gestes afin d’apporter les soins nécessaires, de produire une certaine motricité , d’établir un contact visuel continu. Elles sont ensuite d’ordre intellectuelles: capacité à gérer son budget, à lire et à écrire, à se projeter dans le temps et à faire le tri entre l’indispensable, l’utile et le superflu. Elles sont encore psychologiques : posséder des qualités humaines pertinentes, savoir répondre aux besoins de l’enfant, le placer dans des conditions propices à son développement, établir une communication adaptée en fonction de son âge .
Sur le plan général, en fait, nous ne sommes pas préparés spécialement au métier de parents.
La prise en charge est une question de réflexion, de conscience, de responsabilité décidée, au delà des difficultés que peuvent éprouver certaines personnes en difficultés ou en situation momentané- ment compliquées. Élever un enfant quand on est soi-même en grande difficulté relève d’un défi qui n’est pas forcément perdu d’avance. Chaque situation étant singulière, il convient de dégager points forts : ressources internes ou aptitudes (compétences, potentiel et atouts), tout autant que les fragilités (incapacités, impuissances, freins).
A travers une série d’échanges avec des patient(e)s du CHS de Sevrey autour de cette notion , nous avons collaborer à construire de façon ludique un langage imagé et imaginaire.
Ces collaborations ont permis de mettre en images des «états de lieux» : vécus bien différents, mais bien synthétiser par le texte d’une participante à ce projet photographique.
«Pourquoi suis-je malade ?
À quoi bon me battre ?
Rien que pour mes proches ? Et aussi pour moi bien sûr ? Noter les progrès
Travailler sa mémoire
Aussi entretenir son corps
Le faire pour tout ceux qu’on aime
Intèrêt de nouveau pour les choses de la vie Trouver l’étincelle qui me permet de dire … Enfin je vais mieux !»
FAMY Line